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Bronchiolite : après l'épidémie de Covid-19, la crainte d'un rebond


 

 

Pour la semaine du 27 septembre, on a relevé 1278 passages aux urgences d'enfants de moins de 2 ans pour bronchiolite contre respectivement 700 pour une année normale. 

 

Le coronavirus a isolé les bébés des infections extérieurs rendant leurs défenses immunitaires plus faibles. De ce fait, le Conseil scientifique craint une épidémie de bronchiolite «de grande ampleur».

 

Après la mise sous cloche due au Covid, les pays de l'hémisphère nord se préparent pour cet hiver à un possible rebond de la bronchiolite, maladie respiratoire qui touche les bébés et peut parfois les conduire à l'hôpital. «L'épidémie de bronchiolite pourrait être de grande ampleur», prévient dans son dernier avis le Conseil scientifique, qui guide le gouvernement français. L'hiver dernier, les confinements et les gestes barrières anti-Covid ont aussi bloqué les autres virus, dont le VRS (virus respiratoire syncytial), responsable de la bronchiolite.

 

Les enfants ont été moins infectés que d'habitude, et sont donc moins immunisés. Le Conseil scientifique français note ainsi un «déficit d'immunité collective acquise significatif pour les enfants nés après mars 2020». «La faible circulation du VRS durant l'automne/hiver 2020-21 peut entraîner une hausse du risque de maladie grave associée au VRS chez les nourrissons et les jeunes enfants en raison des faibles niveaux d'exposition au virus l'an dernier», s'est également alarmée mi-septembre la Société espagnole de néonatalogie (Seneo). Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante.

 

Même si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Mais elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation. Une épidémie de grande ampleur pourrait donc peser sur des systèmes hospitaliers déjà mis à rude épreuve par le Covid.

 

«Signal faible»«Nous avons déjà remarqué une augmentation du nombre de cas. Ces jours-ci nous avons hospitalisé quelques nouveaux-nés qui ont été placés sous oxygène», dit à l'AFP Antonino Reale, chef des urgences pédiatriques de l'hôpital Bambino Gesu de Rome, référence en Italie pour les soins aux enfants et nouveaux-nés. Pour autant, «il s'agit d'un petit signal encore trop faible pour dire comment se déroulera l'hiver», nuance-t-il. Même constat et même prudence en France. Pour la semaine du 27 septembre, on a relevé 1278 passages aux urgences d'enfants de moins de 2 ans pour bronchiolite, dont 460 se sont soldés par une hospitalisation, contre respectivement 700 et 300 à cette période lors d'une année normale.

 

«Le niveau des indicateurs reste modéré» mais on observe une «tendance à l'augmentation qui nécessite la plus grande vigilance», explique à l'AFP Delphine Viriot, épidémiologiste à l'agence sanitaire Santé publique France. «L'idée, c'est de pouvoir détecter le plus en amont possible la survenue de l'épidémie, pour permettre la mise en place de l'organisation des services hospitaliers», ajoute-t-elle. Pour cela, on dispose «d'un bon référentiel», car en temps normal, l'épidémie de bronchiolite suit le même schéma d'une année sur l'autre: elle démarre fin octobre, atteint un pic fin décembre puis se termine fin mars. Mais l'hiver dernier, le Covid a bouleversé cette chronologie.

 

En décaléEn plus d'être moins forte (2500 passages hebdomadaires aux urgences en France lors du pic contre 5000 une saison normale), l'épidémie de bronchiolite a été décalée dans le temps : elle «a démarré début février 2021, avec un pic début avril, puis une fin début juin», relève Delphine Viriot. C'est également ce qui s'est passé en Australie. Fin 2020, c'est-à-dire au printemps/été dans l'hémisphère sud, plusieurs états australiens ont noté une hausse inhabituelle des cas de bronchiolite, attribuée à l'allègement des mesures anti-Covid.

 

«Bien que les maladies respiratoires soient plus fréquentes durant les mois les plus frais, la levée des restrictions et l'augmentation des interactions sociales ont pu contribuer à cette hausse inhabituelle pour la saison», avait assuré l'État de Nouvelle-Galles du Sud dans un communiqué le 10 décembre 2020. «Ce qui pose souci, c'est surtout les tout petits», souligne auprès de l'AFP la Dr Fabienne Kochert, présidente de l'Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), en recommandant «un respect rigoureux des mesures barrières». «Il ne faut pas emmener de bébé de moins de 3 mois dans des grandes surfaces, et on doit garder un minimum de distanciation», insiste-t-elle. Les bisous aux bébés sont à proscrire: s'il est dû au VRS, un rhume chez un adulte peut donner une bronchiolite chez un tout petit.

 

Par Le Figaro avec AFP Publié le 12/10/2021

 

 

疫情过后毛细支气管炎的回弹

 

近日,法国接诊的婴幼儿毛细支气管炎患者数量较往年有明显攀升。

 

毛细支气管炎是一种常见且具有高度传染性的疾病,会导致婴儿咳嗽、呼吸困难。疫情期间,由于出行的限制,婴幼儿与外界的污染有一定的隔离,使得病毒包括导致细支气管炎的 VRS(呼吸道合胞病毒)侵入的风险降低,同时这也致使婴幼儿的免疫防御能力变弱。

 

法国科学委员会指出“2020 年 3 月之后出生的儿童存在显著的获得性集体免疫缺陷”。西班牙新生儿学会9月中旬指出“2020-21 年秋/冬期间 VRS 的低循环可能会增加婴幼儿患VRS 相关重症疾病的风险,因为去年该病毒的接触水平较低。” 

 

不止在法国,在南半球的澳大利亚也发现:随着防疫措施的放松,毛细支气管炎病例异常增加。

 

呼吸系统疾病在较冷的月份更为常见,但随着疫情限制的逐步解除和社交互动的增加进一步助长该疾病的蔓延,婴幼儿的处境令人担忧,为此法国儿科门诊协会主席建议做好儿童的隔离防护措施,尽量不带3岁以下的儿童出入超市等场所,保持最低社交距离,避免亲吻孩子,因为成人感冒也会导致小孩子患上毛细支气管炎。

 

 

Figaro、AFP