按钮
按钮
按钮
按钮
按钮
首页    盛普前沿    COVID-19    Covid-19 : de nouvelles données sur l’effet de la vaccination sur la transmission du variant Delta

Covid-19 : de nouvelles données sur l’effet de la vaccination sur la transmission du variant Delta

 

 

Steven Cornfield. © Usplash

 

Il est établi que l’administration du vaccin contre la Covid-19 réduit considérablement le risque d’être hospitalisé pour une forme grave de la maladie et de décéder. La vaccination réduit également le risque d’être infecté par le variant Delta, plus transmissible que le variant Alpha (ex-variant anglais).

 

Pour autant, lorsqu’une infection par SARS-CoV-2 survient malgré tout après vaccination anti-Covid-19, les vaccinés contaminés présentent un pic de charge virale similaire à celui observé chez les individus non vaccinés, indique une étude britannique parue le 28 octobre 2021 dans la revue Lancet Infectious Diseases. Par ailleurs, celle-ci montre que des personnes vaccinées peuvent transmettre le virus au sein de leur foyer familial, y compris aux membres de la famille totalement vaccinés.

 

La majorité des cas de transmission du SARS-CoV-2 a lieu dans les foyers familiaux, qui représentent des espaces clos où l’on séjourne pendant de très longues durées, sans distanciation physique et sans masque. On ne dispose cependant à ce jour que de très peu de données sur le risque de transmission du variant Delta à partir de sujets vaccinés présentant une infection Covid-19 modérée.

 

Des épidémiologistes, des spécialistes en santé publique et des immunologistes britanniques ont conduit une étude visant à évaluer la transmission du variant Delta chez des personnes vaccinées et non vaccinées présentant une forme légère de Covid-19. Ils ont notamment cherché à déterminer dans quelle mesure des individus vaccinés mais infectés pouvaient transmettre le virus à des sujets contact eux-mêmes vaccinés. Les chercheurs ont également analysé la cinétique de la charge virale des participants afin de cerner le potentiel de transmission du variant Delta selon leur statut vaccinal.

 

L’équipe de recherche a recruté, entre le 13 septembre 2020 et le 15 septembre 2021, les 602 sujets contact de 471 cas index. Pour ce faire, ils ont utilisé les données du système britannique de traçage de cas de Covid-19.

 

Tous les participants (cas index et sujets contact) ont accepté, pendant une durée allant de 14 à 20 jours, de réaliser quotidiennement à domicile un prélèvement combiné du nez et de la gorge sur eux-mêmes. Un test RT-PCR a ensuite été réalisé sur ces écouvillonnages naso-pharyngés afin de déterminer le niveau de la charge virale et la nature du variant. Au total, 8 145 échantillons respiratoires ont été obtenus.

 

Impact des infections post-vaccinales en foyer familial

 

L’étude visait à déterminer, au sein du foyer familial, le taux de transmission du variant Delta et à évaluer l’impact du statut vaccinal sur le risque d’infection des sujets contact et la contagiosité des cas index. Dans un tel contexte familial, deux situations peuvent se présenter : d’une part, des sujets contact non vaccinés sont présents sous le même toit que des cas index également non vaccinés, d’autre part, des sujets contact pleinement vaccinés cohabitent avec des cas index eux-mêmes vaccinés. Cette « étude de vraie vie » est donc unique dans la mesure où elle a inclus des sujets contact vaccinés et non vaccinés, ce qui a permis l’analyse des résultats en fonction du statut vaccinal des cas index et des sujets contact.

Le cas index a été défini comme étant le premier membre du foyer familial à avoir été dépisté positif au test RT-PCR, sans qu’on puisse formellement exclure qu’un autre membre du membre de la famille ait déjà été infecté et ait contaminé le cas index. 

 

Des participants issus de deux cohortes

 

Les chercheurs ont utilisé les données de deux études de cohorte. La première étude, baptisée ATACCC1, a été réalisée entre le 13 septembre 2020 et le 13 mars 2021. Elle avait pour objectif de rechercher des cas contact associés aux variants Alpha et antérieurs à Alpha (pré-Alpha) dans la région du Grand Londres. La seconde étude ATACCC2 a été lancée spécifiquement pour rechercher des cas contact associés au variant Delta dans le Grand Londres et dans la ville de Bolton. Les cas index et les cas contact ont été recrutés entre le 25 mai 2020 et le 15 septembre 2021. Le recrutement initial a été réalisé dans ces deux régions dans la mesure où l’incidence du variant Delta y était alors la plus élevée du Royaume-Uni.

 

Les participants, qui n’avaient pas reçu une dose de vaccin dans les 7 jours précédant leur inclusion dans l’étude, ont été considérés comme étant non vaccinés. Ceux qui avaient reçu une dose vaccinale ou deux doses de vaccin 7 jours au moins avant d’être recrutés dans l’étude étaient respectivement considérés comme partiellement et complètement vaccinés.

 

Les épidémiologistes ont évalué le taux d’attaque secondaire dans le foyer familial, à savoir la proportion dans une famille de cas contact infectés à partir d’un cas index, selon le statut vaccinal de chacun des deux. Ils ont également conduit une analyse virologique détaillée. Ils ont enfin évalué le risque d’être infecté en fonction du temps écoulé depuis la deuxième dose de vaccin.

 

Le séquençage génomique complet a confirmé que 71 participants avaient une infection au variant Delta (dont 18 cas index sur 19), 42 une infection associée au variant Alpha (un cas index et 41 sujets contact) et 50 une infection liée à un variant pré-Alpha (tous étaient des cas contact). L’âge des personnes enrôlées dans l’étude était compris entre 26 et 50 ans, l’âge médian étant de 36 ans. Tous les participants présentaient une forme de Covid-19 non sévère ou étaient asymptomatiques. La proportion de cas symptomatiques n’a pas différé selon que les personnes étaient totalement vaccinées, partiellement vaccinées ou non vaccinées. 

 

Parmi les 71 patients infectés par le variant Delta, 23 (32 %) étaient non vaccinés, 10 (14 %) étaient partiellement vaccinés et 38 (54 %) étaient totalement vaccinés. Parmi eux, 14 avaient reçu le vaccin Pfizer (à ARN messager), 23 celui d’AstraZeneca (à vecteur adénoviral) et 1 celui de Sinovac (vaccin entier inactivé).

 

Dans le foyer, un taux d’attaque secondaire de 25 % chez les sujets contact de personnes vaccinées

 

Elina Fairlytale. © Pexels

 

Le taux d’attaque secondaire par foyer chez les sujets contact a été de 38 % parmi ceux qui étaient non vaccinés et de 25 % parmi ceux qui étaient complètement vaccinés. Les sujets contact des personnes vaccinées sont donc mieux protégés que ceux des individus non vaccinés. Ce résultat montre cependant que des infections post-vaccinales continuent de se produire chez les personnes vaccinées.

 

Ce résultat confirme donc ce que l’on sait de l’effet de la vaccination sur le risque d’infection, à savoir que celle-ci n’empêche pas le fait de pouvoir être infecté. Il montre donc l’existence dans le contexte familial d’un risque continu d’infection malgré la vaccination en cas de survenue d’un cas index. Ce risque de contamination intra-familiale est plus élevé que celui qui avait été rapporté avant l’émergence du variant Delta.  

 

Le délai médian entre l’administration de la deuxième dose vaccinale à un cas index et le recrutement de sujets contact complètement vaccinés a été significativement plus long (101 jours) pour ceux qui ont été infectés que chez ceux qui n’ont pas été contaminés (64 jours). Selon les auteurs de l’étude, ce résultat indique que la possibilité d’être infecté augmente avec le temps, sans doute du fait d’une diminution de l’immunité vaccinale protectrice.

 

Les auteurs de l’étude estiment que l’efficacité vaccinale en terme de prévention de l’infection par le variant Delta, que celle-ci soit ou non symptomatique, a été de 34 %. On rappelle qu’il avait été montré que la vaccination permettait de réduire de 40 à 50 % la transmission du variant Alpha (ex-variant anglais) dans un contexte familial.

 

Dans le foyer, un taux d’attaque secondaire similaire chez les sujets contact de cas index vaccinés et non vaccinés

 

Concernant 204 sujets contact familiaux exposés au variant Delta, le statut vaccinal des 138 cas index était disponible. Il ressort que le taux d’attaque secondaire parmi les sujets contact exposés à un cas index vacciné a été de 25 %, similaire à celui enregistré chez les sujets contact familiaux exposés à des cas index non vaccinés (23 %). En d’autres termes, le taux d’attaque secondaire dans les familles était quasiment identique que la personne contaminante ait été ou non vaccinée.

 

Par ailleurs, parmi les cas index à l’origine une transmission secondaire intra-familiale, 38 % (15 sur 39) étaient totalement vaccinés, une proportion similaire à celle observée chez les non vaccinés (41%, 16 sur 39).

 

Ces résultats indiquent donc que les infections par le SARS-CoV-2 survenant parfois après avoir été vacciné (infections post-vaccinales, breakthrough infections en anglais) peuvent être responsables de la transmission du virus dans le milieu familial. Toutes les infections post-vaccinales ont été modérées. Aucune hospitalisation ni décès n’a été signalé.

 

Transmission intra-familiale entre personnes vaccinées

 

Il apparaît que certains cas index totalement vaccinés ont effectivement transmis le virus à des sujets contact également totalement vaccinés. Dans tous les cas, la charge virale était élevée. Lors de leur étude, les chercheurs ont identifié 12 événements de contamination intra-familiale entre un cas index totalement vacciné et des sujets contact également pleinement vaccinés.

 

À ce jour, seule une étude avait rapporté la transmission d’une sous-lignée du variant Delta entre personnes vaccinées, en l’occurrence entre membres du personnel soignant d’un hôpital du Vietnam. La plupart de ces infections post-vaccinales étaient légères mais associées à des charges virales élevées. Cette étude ne comportait cependant pas de comparaison de la cinétique de la charge virale avec des sujets non vaccinés infectés par le variant Delta.

 

Une diminution de la charge virale plus rapide chez les vaccinés

 

Une analyse virologique détaillée a été réalisée à partir des données obtenues chez 18 cas index (sur les 163 cas index infectés par le variant Delta recrutés dans cette étude). Parmi les cas contact correspondants (familiaux et non familiaux), 15 ont également été recrutés à des fins d’analyse génétique du génome viral.

 

L’analyse de la cinétique virale a montré que le déclin de la charge virale, du pic jusqu’à la non détection, s’effectuait sur une période classique de dix jours. Les pics de la charge virale étaient cependant similaires chez les personnes vaccinées et celles qui ne l’étaient pas. Parmi les personnes infectées par le variant Delta, la diminution de la charge virale a été plus rapide chez celles qui étaient vaccinées que chez celles qui ne l’étaient pas. Elle était cependant moins prononcée que celle rapportée fin juillet 2021 par une équipe singapourienne. Cette différence entre les deux études pourrait tenir au fait que celle des chercheurs de Singapour avait été menée auprès de patients hospitalisés, autrement dit sur des patients présentant une forme plus sévère de la maladie Covid-19 que ceux inclus dans l’étude britannique.

 

Globalement, l’étude parue dans Lancet Infectious Diseases contribue à mieux appréhender comment et pourquoi le variant Delta est transmis si facilement dans les populations vaccinées et non vaccinées au sein d’une population ayant un fort taux de couverture vaccinale. Elle met en lumière un élément extrêmement important en matière de santé publique, à savoir que l’effet du vaccin est minimal pour réduire la transmission du virus dans le contexte actuel de circulation du variant Delta. La protection des sujets vaccinés vis-à-vis des non-vaccinés apparaît donc comme sous-optimale.

 

La vaccination seule n’est pas suffisante Wilfried Pohnke.

 

© Pixabay

 

« Bien que les vaccins actuels restent efficaces pour prévenir les formes graves et les décès dus à la Covid-19, nos résultats montrent que la vaccination seule n’est pas suffisante pour empêcher toutes les transmissions du variant Delta au sein des foyers familiaux dans lesquels l’exposition est proche et prolongée », déclarent Anika Singanayagam, Ajit Lalvani et leurs collègues du National Heart and Lung Institute et de l’Imperial College de Londres, en association avec des chercheurs de l’université d’Oxford et de Public Health England.

 

Selon les auteurs, leur analyse indique que la protection directe des individus à risque par la vaccination et le respect des mesures et des gestes barrières, ce que l’on appelle des interventions non pharmacologiques, « demeure essentielle pour contenir le fléau que représente la maladie causée par le variant Delta ».

 

Pour Annelies Wilder-Smith du département de contrôle des maladies à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, qui signe un commentaire associé à l’article, les résultats de cette étude témoignent que « les efforts de recherche devraient être orientés vers l’amélioration des vaccins existants mais également sur le développement de nouveaux vaccins qui protègent également contre les infections asymptomatiques et le risque de transmission ». Selon elle, pour le moment, la question ultra-prioritaire est de savoir si des doses de rappel vaccinal permettraient de réduire la transmission.

 

Et cette infectiologue de conclure que « jusqu’à ce que nous disposions de tels vaccins, les mesures sociales et de santé publique devront encore être adaptées pour atténuer la transmission au sein de la population et dans les foyers familiaux afin de maintenir la pandémie à distance ».

 

Marc Gozlan (Suivez-moi sur Twitter, Facebook, LinkedIn)  

 

Pour en savoir plus :

 

Singanayagam A, Hakki S, Dunnin J, et al. Community transmission and viral load kinetics of the SARS-CoV-2 delta (B.1.617.2) variant in vaccinated and unvaccinated individuals in the UK: a prospective, longitudinal, cohort study. Lancet Infect Dis. Published:October 29, 2021. doi: 10.1016/S1473-3099(21)00648-4

 

Wilder-Smith A. What is the vaccine effect on reducing transmission in the context of the SARS-CoV-2 delta variant? Lancet Infect Dis. Published Online October 28, 2021. doi: 10.1016/ S1473-3099(21)00690-3

 

Gardner BJ, Kilpatrick AM. Third doses of COVID-19 vaccines reduce infection and transmission of SARS-CoV-2 and could prevent future surges in some populations. medRxiv 2021. Published online Oct 26. doi: 10.1101/2021.10.25.21265500

 

Chau NVV, Ngoc NM, Nguyet LA, et al. An observational study of breakthrough SARS-CoV-2 Delta variant infections among vaccinated healthcare workers in Vietnam. EClinicalMedicine. 2021 Nov;41:101143. doi: 10.1016/j.eclinm.2021.101143

 

Pouwels KB, Pritchard E, Matthews PC, et al. Effect of Delta variant on viral burden and vaccine effectiveness against new SARS-CoV-2 infections in the UK. Nat Med. 2021 Oct 14. doi: 10.1038/s41591-021-01548-7

 

Eyre D, Taylor D, Purver M, et al. The impact of SARS-CoV-2 vaccination on Alpha & Delta variant transmission. medXriv. Posted September 29, 2021. doi: 10.1101/2021.09.28.21264260

 

Seppälä E, Veneti L, Starrfelt J, et al. Vaccine effectiveness against infection with the Delta (B.1.617.2) variant, Norway, April to August 2021. Euro Surveill. 2021 Sep;26(35):2100793. doi: 10.2807/1560-7917.ES.2021.26.35.2100793

 

de Gier B, Andeweg S, Joosten R, et al; Members of the RIVM COVID-19 surveillance and epidemiology team. Vaccine effectiveness against SARS-CoV-2 transmission and infections among household and other close contacts of confirmed cases, the Netherlands, February to May 2021. Euro Surveill. 2021 Aug;26(31):2100640. doi: 10.2807/1560-7917.ES.2021.26.31.2100640

 

Shamier MC, Tostmann A, Bogers S, et al. Virological characteristics of SARS-CoV-2 vaccine breakthrough infections in health care workers. medRxiv 2021. Published online Aug 21. doi: 10.1016/S2666-5247(20)30172-5

 

Riemersma KK, Grogan BE, Kita-Yarbro A, et al. Shedding of infectious SARS-CoV-2 despite vaccination when the delta variant is prevalent—Wisconsin, July 2021. Version 4. medRxiv 2021. Published online Aug 24. doi: 10.1101/2021.07.31.21261387

 

Brown CM, Vostok J, Johnson H, et al. Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings – Barnstable County, Massachusetts, July 2021. MMWR Morb Mortal Wkly Rep. 2021 Aug 6;70(31):1059-1062. doi: 10.15585/mmwr.mm7031e2

 

Elliott P, Haw D, Wang H, et al. REACT-1 round 13 final report: exponential growth, high prevalence of SARS-CoV-2 and vaccine effectiveness associated with delta variant in England during May to July 2021. Imperial College London. 4-Aug-2021.

 

Chia PY, Ong SWX, Chiew CJ, et al. Virological and serological kinetics of SARS-CoV-2 delta variant vaccine-breakthrough infections: a multi-center cohort study. medRxiv 2021. Published online July 31. doi: 10.1101/2021.07.28.21261295

 

Ke R, Martinez PP, Smith RL, et al. Daily sampling of early SARS-CoV-2 infection reveals substantial heterogeneity in infectiousness. medRxiv. 2021 Jul 12:2021.07.12.21260208. doi: 10.1101/2021.07.12.21260208

 

Kissler SM, Fauver JR, Mack C, et al. Densely sampled viral trajectories suggest longer duration of acute infection with B.1.1.7 variant relative to non-B.1.1.7 SARS-CoV-2. medRxiv. 2021. Posted February 19, 2021. doi: 10.1101/2021.02.16.21251535

 

Cevik M, Tate M, Lloyd O, et al. SARS-CoV-2, SARS-CoV, and MERS-CoV viral load dynamics, duration of viral shedding, and infectiousness: a systematic review and meta-analysis. Lancet Microbe. 2021 Jan;2(1):e13-e22. doi: 10.1016/S2666-5247(20)30172-5

 

Le Monde

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/03/covid-19-nouvelles-donnees-de-leffet-de-la-vaccination-sur-la-transmission-du-variant-delta/

 

 

疫苗接种对 Delta 变体传播的影响

 

《柳叶刀 传染病》(Lancet Infectious Diseases)杂志2021 年 10 月 28 日刊登了一项英国研究,研究结果表明:接种了新冠疫苗后再感染 SARS-CoV-2的患者其体内的病毒载量峰值与未接种疫苗者近似。同时还指出接种了疫苗的人还能继续传播病毒,也能够传染给完全接种了疫苗的人。

 

该研究是由英国流行病学家、公共卫生专家和免疫学家共同进行的,以评估接种和未接种疫苗的Covid-19 轻症患者身上Delta 变体传播情况。他们试图确定接种疫苗但又被感染的个体在多大程度上可以将病毒传播给接种了疫苗的接触对象。

 

2020年9月13日至2021年9月15日,研究团队共招募了471个“标记病例”的602名“接触对象”,还使用了来自英国 Covid-19 病例追踪系统的数据。该实验以家庭为实验范围,目的是确定 Delta 变体在家庭内的传播率,并评估疫苗接种状态对接触对象感染风险和标记病例传染性的影响。实验分两类群组:由未接种疫苗的接触对象与未接种疫苗的标记病例构成的家庭群组,以及已完全接种疫苗的接触对象与已完全接种疫苗的标记病例构成的家庭群组。

 

实验结果显示:

- 接种过疫苗的接触对象继发性感染率为25%,未接种过疫苗的接触对象继发性感染率为38%,接种疫苗者虽得到了更好的保护,但是仍存在感染的风险。换言之,即便接种了疫苗也不能阻止被感染。

- 在参与实验的家庭组群中,接种过疫苗的标记病例其接触对象的继发率为25%,未接种过疫苗的标记病例其接触对象的继发率为23%,表明无论感染者是否接种过疫苗,在家庭组群中的继发率几乎相同。

- 实验中有12起完全接种了疫苗的标记病例成功将病毒传播给了同样完全接种过疫苗的接触对象的案例。在所有的案例中,病毒载量都很高。

- 其病毒动力学分析表明,接种疫苗者和未接种者的病毒载量峰值相似。在感染了 Delta 变体的受测者中,接种过疫苗的人群的病毒载量下降速度比未接种的人群更快。这项研究有助于我们更好地了解 Delta 变体如何以及为何在高疫苗接种率人群中快速传播。它揭示了一个涉及公共健康的重要事实,即在当前 Delta 变体的传播背景下,接种疫苗对减少病毒传播的作用微乎其微。

 

研究者还表示目前的疫苗在预防重症型Covid-19和及其致死方面仍然有效,但基于现有疫苗效力有限,研究工作应致力于改进现有疫苗,同时也要研发可以抵抗无症状感染和传播风险的新疫苗。当前最重要的是确定疫苗加强剂量是否能减少病毒传播。同时隔离措施等公共卫生防疫方案同样不可或缺。